Journée mondiale des zones humides

Le 02 février 1971, 157 pays ratifient la Convention Ramsar visant à préserver les zones humides.

Cette date anniversaire est devenue depuis 1997 une journée mondiale où de nombreux acteurs de l’environnement organisent des chantiers, des conférences et des visites guidées pour permettre au public d’être sensibilisé aux enjeux liés à ces écosystèmes essentiels !

 

Le 2 février 2025

En France, entre 1950 et 2000, on a perdu un peu plus de 50% de nos zones humides. Les causes de cette disparition sont nombreuses : assèchement, urbanisation, dérèglement climatique…

Selon l’UICN (Union International pour la Conservation de la Nature), les zones humides disparaissent 3 fois plus vite que tout autre écosystème et pourtant les zones humides jouent des rôles excessivement importants pour l’Homme. On estime que la vie quotidienne d’au moins 1 milliard de personnes en dépend de manière directe !

Tout d’abord, elles agissent comme un filtre à café en retenant et filtrant les matières en suspension et certains polluants.Les racines des végétaux tel que les roseaux sont essentiels à la bonne santé de ces écosystèmes et favorisent l’amélioration progressive de la qualité de l’eau.

Ces mêmes végétaux jouent également un rôle d’éponge lors des crues et autres épisodes de fortes précipitations.

Les plantes ralentissent le flux de l’eau, favorisent son infiltration dans le sol par le biais de leurs racines.

A la période estivale, elles rendent cette eau progressivement et évitent ainsi les trop fortes sècheresses. Enfin, en l’absence d’eau la vie est impossible. De ce fait, les zones humides concentrent une incroyable biodiversité !

On estime que 40% de la biodiversité terrestre serait concentrée dans les zones humides de toute sorte

Au cours de l’année, vous pouvez venir découvrir les différentes espèces phares de ces milieux.

Dès février et ce toute l’année, profitez d’une paire de jumelles ou d’une longue-vue pour observer de nombreuses espèces d’oiseaux aquatiques comme les canards, les hérons ou encore les grèbes.

Au printemps, venez à la rencontre des amphibiens, crapauds, grenouilles et tritons, ces animaux dont la reproduction dépend de manière directe des zones humides. Peu de temps avant l’été, vous pouvez vous émerveiller de l’incroyable ballet aérien des demoiselles et des libellules.

Alexandre, guide naturaliste de l’Office de Tourisme, propose des visites guidées nature de Février à Novembre pour découvrir la faune et la flore de notre belle commune.

Pour plus d’informations ou pour vous inscrire, n’hésitez pas à nous contacter au 05.56.60.18.07

Le 21 janvier 1851, l’Assemblée nationale, sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte, fait d’Arès une commune distincte d’Andernos-les-Bains !

Pour célébrer les 174 ans de la ville, je vous propose un petit voyage dans le passé pour découvrir Arès en 1851.

À cette époque, Arès n’est encore qu’un petit village de pêcheurs, bien loin de la station balnéaire qu’il deviendra plus tard. La vie y est simple et modeste, les habitants vivent en harmonie avec la nature, au rythme des marées.

 

Le 21 janvier 2025

Un village de pêcheurs

La pêche est au cœur de l’économie locale. Les habitants vivent principalement de la pêche aux huîtres, encore pratiquée de façon artisanale avec des méthodes rudimentaires.

Les hommes se chargent des tâches plus physiques, comme aller en mer pour la récolte, tandis que les femmes s’occupent du tri des huîtres, de préparer les filets, et de vendre les produits sur les marchés.

Même si ce travail est moins visible, il est essentiel pour la réussite de l’activité.

Les parcs à huîtres, comme on les connaît aujourd’hui, ne se développeront vraiment qu’à la fin du XIXe siècle.

Un village encore isolé, mais en évolution

En 1851, Arès est assez isolé. Il n’y a pas encore de ligne de chemin de fer, et les routes pour rejoindre Bordeaux, à une cinquantaine de kilomètres, sont en mauvais état. Il faut plusieurs heures pour faire le trajet avec les moyens de transport de l’époque.

Mais la France commence à changer. Le pays se modernise sous l’influence des bouleversements politiques de la Deuxième République, et l’arrivée de Louis-Napoléon Bonaparte, qui deviendra Napoléon III.

Avec l’industrialisation et l’amélioration des routes et du réseau ferroviaire, Arès changera aussi dans les décennies qui suivront.

Une nature préservée

En 1851, la nature à Arès est encore totalement intacte. Le village est entouré de dunes et de vastes forêts de pins, créant un paysage sauvage et impressionnant. Le Bassin d’Arcachon, avec ses eaux calmes et ses marais, est un écosystème unique, abritant une grande biodiversité.

Les habitants d’Arès vivent simplement, dans des maisons en bois avec des toits de chaume ou de tuiles rouges.

Il n’y a ni électricité ni eau courante à cette époque, l’eau est puisée dans des puits.

Les débuts du tourisme balnéaire

Même si le tourisme ne se développe vraiment qu’à la fin du XIXe siècle, quelques Bordelais fortunés viennent déjà profiter de la tranquillité et des paysages d’Arès.

Quelques villas commencent à apparaître, signe que la région se transforme peu à peu en destination de villégiature.

L’air marin et les bains de mer sont recommandés par les médecins de l’époque, ce qui attire les premiers visiteurs à la recherche de bien-être et de repos.

Et voilà un petit aperçu de la vie à Arès en 1851. Au fil des ans, la ville a su évoluer et se développer pour devenir la station balnéaire accueillante et préservée que nous connaissons aujourd’hui !

 

Merci à Gérard Simmat pour ses livres, qui m’ont beaucoup aidé dans la réalisation de cet article !