Arès en 1851… C’était comment ?

Le 21 janvier 1851, l’Assemblée nationale, sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte, fait d’Arès une commune distincte d’Andernos-les-Bains !

Pour célébrer les 174 ans de la ville, je vous propose un petit voyage dans le passé pour découvrir Arès en 1851.

À cette époque, Arès n’est encore qu’un petit village de pêcheurs, bien loin de la station balnéaire qu’il deviendra plus tard. La vie y est simple et modeste, les habitants vivent en harmonie avec la nature, au rythme des marées.

 

Le 21 janvier 2025

Un village de pêcheurs

La pêche est au cœur de l’économie locale. Les habitants vivent principalement de la pêche aux huîtres, encore pratiquée de façon artisanale avec des méthodes rudimentaires.

Les hommes se chargent des tâches plus physiques, comme aller en mer pour la récolte, tandis que les femmes s’occupent du tri des huîtres, de préparer les filets, et de vendre les produits sur les marchés.

Même si ce travail est moins visible, il est essentiel pour la réussite de l’activité.

Les parcs à huîtres, comme on les connaît aujourd’hui, ne se développeront vraiment qu’à la fin du XIXe siècle.

Un village encore isolé, mais en évolution

En 1851, Arès est assez isolé. Il n’y a pas encore de ligne de chemin de fer, et les routes pour rejoindre Bordeaux, à une cinquantaine de kilomètres, sont en mauvais état. Il faut plusieurs heures pour faire le trajet avec les moyens de transport de l’époque.

Mais la France commence à changer. Le pays se modernise sous l’influence des bouleversements politiques de la Deuxième République, et l’arrivée de Louis-Napoléon Bonaparte, qui deviendra Napoléon III.

Avec l’industrialisation et l’amélioration des routes et du réseau ferroviaire, Arès changera aussi dans les décennies qui suivront.

Une nature préservée

En 1851, la nature à Arès est encore totalement intacte. Le village est entouré de dunes et de vastes forêts de pins, créant un paysage sauvage et impressionnant. Le Bassin d’Arcachon, avec ses eaux calmes et ses marais, est un écosystème unique, abritant une grande biodiversité.

Les habitants d’Arès vivent simplement, dans des maisons en bois avec des toits de chaume ou de tuiles rouges.

Il n’y a ni électricité ni eau courante à cette époque, l’eau est puisée dans des puits.

Les débuts du tourisme balnéaire

Même si le tourisme ne se développe vraiment qu’à la fin du XIXe siècle, quelques Bordelais fortunés viennent déjà profiter de la tranquillité et des paysages d’Arès.

Quelques villas commencent à apparaître, signe que la région se transforme peu à peu en destination de villégiature.

L’air marin et les bains de mer sont recommandés par les médecins de l’époque, ce qui attire les premiers visiteurs à la recherche de bien-être et de repos.

Et voilà un petit aperçu de la vie à Arès en 1851. Au fil des ans, la ville a su évoluer et se développer pour devenir la station balnéaire accueillante et préservée que nous connaissons aujourd’hui !

 

Merci à Gérard Simmat pour ses livres, qui m’ont beaucoup aidé dans la réalisation de cet article !

À propos de l'auteur

Justine, notre historienne amatrice